Ça y est, le festival a commencé et a commencé pour moi très fort. Avec la vie interdite, je commence ce festival d’Avignon 2023 avec sûrement un de mes coups de cœur.
La vie interdite : résumé
Jacque ne se réveillera pas de sa dernière nuit passée dans les bras de sa maîtresse. Il est mort. Coincé sur le frigo de sa caravane, il voit comment les gens réagissent à sa mort. Il voit aussi l’impacte qu’il a eu sur les autres. Entre regrets et désirs, Jacques nous emmène dans son apprivoisement de la mort.
Une adaptation unique et fidèle
Comme je l’ai dit, ce spectacle fut pour moi un véritable coup de cœur. Tout est à sa place dans ce spectacle.
Le texte est issu du roman de Didier Van Cauwelaert écrit en 1997. Ce roman n’avait pas vocation à se retrouver au théâtre. C’est Christian Mulot qui va en faire l’adaptation pour le théâtre. Voici ce que dit l’auteur de cette adaptation :
“L’adaptation théâtrale de La Vie Interdite est, je crois, parfaitement fidèle, mais pas seulement : elle donne une dimension supplémentaire à cette aventure d’un homme qui, sous nos yeux, va redevenir lui-même, redécouvrir l’amour et le sens de sa vie – après sa mort.”
Du talent à tous les étages
Il ne suffit pas de faire une bonne adaptation pour avoir un bon spectacle. Si vous ajoutez les talents de comédien de Christian Mulot qui durant tout le spectacle nous embarque avec lui et nous fait ressentir les émotions du personnage. Donc nous avons un texte puissant, une belle adaptation et un comédien extraordinaire. C’est déjà bien parti pour avoir une bonne pièce de théâtre. Mais il y a encore plus de talent qui s’exprime dans cette pièce. La metteuse en scène, Séverine Vincent montre le panel de son talent avec une mise en scène à la fois intimiste et survoltée. La mise en lumière ainsi que la mise en musique font de “La vie interdite” un petit diamant qui brille encore longtemps après le clap de fin. Ça fait du bien de voir un spectacle où tout est parfait.
La vie interdite : Fiche technique
Pour ne pas rater ce petit bijou, rendez-vous au théâtre de l’oriflamme tous les jours à 18h15 sauf le dimanche.
