L’année dernière, j’avais eu la chance de voir un spectacle unique, Piaf Olympia 61. Rencontre avec l’interprète, Nathalie Romier
Les Noctambules d’Avignon : Présentez-vous
Nathalie Romier : je suis chanteuse j’ai fait un petit peu de magie également mais principalement du chant. Je chante du Edith Piaf depuis très longtemps. J’ai incarné Edith Piaf dans un cabaret qui s’appelle le Caneterie du pied de la butte à Montmartre à Paris. Je l’ai écouté très jeune.
LNA : Avant de parler du spectacle en lui-même, quel est votre rapport avec le festival d’Avignon ?
NR : Ça fait vraiment deux ans qu’on fait le spectacle au festival d’Avignon. Il tourne aussi en province et à Paris.
LNA : Comment s’est passé l’après festival ?
NR : on attend un petit peu plus cette année. Par rapport à la diffusion, c’était un peu décevant mais cette année on revient avec toutes les armes pour changer cela.
LNA : Sur scène, on dirait voir Piaf. Comment vous vous êtes préparée à ce rôle ?
NR : je l’ai fait tellement depuis longtemps que c’est comme une grande partie de moi. J’ai besoin juste avant le spectacle de l’entendre, de l’entendre parler, de l’entendre chanter. Et puis, je fais extrêmement attention aux visuels également. À la robe, Je ne veux pas tout en faire non plus parce qu’au niveau du jeu, c’est c’était très minimaliste. Je me mène dans la peau de ce qu’elle a pu ressentir à ce moment-là. C’est vraiment un ressenti que j’ai besoin dans chaque spectacle pour l’interpréter. J’ai besoin de me préparer avant de monter sur scène.
LNA : Pourquoi avoir choisi ce concert particulier ?
NR : Au départ, on me dit pourquoi tu ne ferais pas un tribut à Edith Piaf. Toute cette période de sa vie est importante. L’Olympia menaçait de fermer. Elle était très malade et le monde entier pensait qu’elle ne remonterait pas sur scène. Tous les fans sont venus la voir. En plus, elle rencontre Charles Dumont qui lui a écrit Non, rien de rien. Elle se rend compte que cette chanson va lui donner de la force pour remonter sur scène. Ce fut l’Olympia de la résurrection pour Piaf et celui de Charles Dumont puisque 10 chansons de ce spectacle viennent de lui.
LNA : Comment s’est construit le spectacle ?
NR : les musiques ont été enregistrées en studio par un quatuor un pianiste qui a fait tous les arrangements qui s’appelle Léo De Bono. Ce sont des musiques absolument magnifiques. Et puis les lumières ont été faites par un créateur lumière qui s’appelle Raphaël Monteiro.
LNA : Où peut-on admirer votre talent cette année ?
NR : Cette année, je me produis au BA théâtre tous les jours à 16h sauf le jeudi.
Piaf Olympia 61 : Bruno Romier